Belles histoires de dons

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Belles histoires de dons
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Les belles histoires, ce sont aussi de belles histoires de donateurs et de dons. Témoignages.
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Brune, 10 ans, la plus jeune donatrice

Brune jeune donatrice

Brune, 10 ans, a écrit et vendu un livre d’histoires pour récolter de l'argent et aider les personnes en difficulté. Après plusieurs mois de travail, la petite écrivaine en herbe a fait un don de 1 500 euros aux Banques Alimentaires. Un geste inspirant.

Brune, 10 ans - « J'ai parlé avec Maman de la pauvreté, et je me suis demandée ce que je pouvais faire moi, pour aider. Maman m'a donné l'idée d'écrire un livre avec mes histoires – j'adore écrire – et de le vendre pour donner les sous à une association. J'ai tout de suite choisi les Banques Alimentaires parce que je pense que manger, c'est le plus important pour vivre. J'ai écrit onze histoires. Après, Maman m'a aidé à taper le texte sur ordinateur, à faire la mise en page, et à créer le livre. J'en ai vendu à des amis de mes parents, à mes amis, des amis de mes amis. Je suis fière d'avoir mené ce projet jusqu'au bout. J'ai envie de le refaire. Je trouve bien qu'en écrivant on puisse aider des gens. En plus ça rend les lecteurs contents. Je remercie la Banque Alimentaire et les acheteurs d'avoir été aussi accueillants ».

Pauline, sa maman - « Brune est souvent dans le souci des autres. Lorsqu'on a parlé de la pauvreté, ses questions étaient très pointues : quels sont les critères, combien y a-t-il de personnes pauvres dans le monde, etc… ? Comme elle écrit, je lui ai proposé cette idée. Je ne pensais pas qu’elle le prendrait au mot ! Elle a pas mal écrit l'été dernier, puis elle m'a dicté ses récits et je les ai tapés sur ordinateur. Un moment assez drôle fut quand je lui ai donné la première épreuve : elle me l'a rendue avec plein de corrections en rouge ! Brune avait décidé de faire un prix libre, pour que chacun puisse donner selon ses moyens ».

CIEL  BLEU

Un   Club brestois de Football et ses supporters attendaient avec impatience le jour de la rencontre sportive de la semaine. Ses résultats seraient déterminants pour la suite du championnat.

La météo en décida autrement ; Il plut la nuit précédente.  Les averses se succédèrent en matinée. Il fallut se rendre à l’évidence: Le terrain était impraticable. La décision fut prise, en début d’après midi, d’annuler le match ainsi que le diner des sponsors,  organisé dans la foulée. Il était prévu pour 300 convives. 

Oui mais le traiteur  avait déjà tout préparé. Il était à pied d’œuvre avec son personnel. Que faire de tout ce travail commencé la veille ? On n’allait pas le jeter à la poubelle! Les menus étaient imprimés avec des appellations fleurant bon la science gastronomique : « lieu, cuisson  basse température, sur lit d’asperges sauvages »,     « écrasé de légumes », « soupe de fraises accompagnée d’une boule de glace et d’un moelleux à la bretonne » Etc. Bref le grand jeu du repas de gala avec en plus, une signature de Chef étoilé.  

Le soir même, l’antenne de Brest de la Banque Alimentaire reçut un coup de fil inhabituel. « Seriez-vous intéressés par les plats d’un repas de gala pour 300 personnes ?». Non ce n’était pas le canular d’un plaisantin. Une fois rassuré, sur ce plan,  le responsable, après les questions d’usage, en parla d’abord au « Monsieur  Hygiène et Sécurité alimentaire ». « Pas de problèmes, nous prenons votre offre » répondirent-ils. Tout alla vite. Des partenaires qui servent des repas sur semaine ainsi qu’un  Ehpad se déclarèrent preneurs. 

Un traiteur voisin prêta des batteries de plats et d’ustensiles spontanément et gratuitement. Pour 11 heures, le lendemain matin, tout était réparti entre les structures interrogées.

Bref ce fut un moment d’émerveillement pour ces convives mais aussi pour les bénévoles qui avaient été les modestes maillons de ce repas de gala inopiné. Ce n’est pas tous les jours que leur public met les petits plats dans les grands. Il serait plutôt adepte du paquet de chips arrosées de bière, pour les plus sages.

Ces agapes furent comme des rayons de soleil après la pluie. Avec la convivialité en plus. 
En écoutant cette belle histoire, il m’est revenu un propos entendu naguère: «Chacun a le droit à sa part de ciel bleu» .  Surtout, quand l’invitation est lancée par un club de football. 

BA Finistère